Virtual News (Fr)

08 juin 2006

Six idées clé pour un networking efficace

Par Pierre LEONARD

Encore peu connues dans le monde francophone, les plates-formes de networking professionnel en ligne représentent pourtant une source d’opportunités d’affaires non négligeable.
Au-delà des qualités spécifiques de sites tels que
Ecademy, OpenBC ou LinkedIn, ces plates-formes ont en commun une série de principes qu’il est bon d’appliquer pour exploiter au mieux leur potentiel.

Voici donc six idées essentielles pour tirer un parti optimal de vos activités de networking d’affaires – en ligne ou dans le monde réel.

1 – Votre réseau ne constitue pas votre marché, mais votre accès au marché
Même si certains de vos contacts directs peuvent avoir besoin de vos services, votre réseau vous donne surtout la possibilité de démultiplier la rentabilité de vos démarches commerciales en faisant jouer l'effet de levier.
Par conséquent, ne prospectez pas votre réseau, mais puisez-y les contacts qui connaissent des clients potentiels.

2 - On gagne en partageant
Donner avant de recevoir est souvent la meilleure façon de se faire connaître (et apprécier) par ceux qui pourront vous aiguiller vers des opportunités. Entretenez vos contacts régulièrement, sans chercher à vendre à tout prix : quand ils rencontreront quelqu'un qui a besoin de vos services, c'est votre nom plutôt qu'un autre qui leur viendra à l'esprit.

3 - Communiquer clairement
Vos contacts ne sont pas forcément familiarisés avec votre activité ou votre métier. C'est donc à vous de communiquer clairement en vous mettant à leur portée.Veillez ce qu'ils comprennent bien ce que vous faites ou recherchez, car ils seront ainsi mieux en mesure de vous aider si l'occasion se présente.

4 - Prendre le temps de choyer son réseau
Dans un premier temps, vos contacts ne sont ni des prescripteurs, ni des partenaires, ni des prospects.Ce sont avant tout des êtres humains avec qui vous recherchez une interaction détendue et agréable.Par conséquent, prenez le temps de découvrir leur profil, cherchez à savoir si vous avez quelque chose qui peut leur être utile, et contactez-les (ou répondez-leur) de manière personnalisée.

5 - Participez
La plupart des plates-formes offrent des fonctionnalités de forums ou de blogs.
Participez ! En interagissant sur les fils de discussion ou en publiant du contenu en ligne, vous êtes assurés de faire connaître votre nom et de multiplier ainsi les occasions de contacts utiles.

6 - Le Réseau vous le rendra
Les plates-formes de networking en ligne sont une source multilatérale d'opportunités. Aussi, quand vous donnez un coup de pouce à un contact, n'attendez pas la réciproque de sa part : c'est le réseau qui vous renverra l'ascenseur – et bien souvent, en vous rendant au centuple ce que vous avez donné !

Pour aller plus loin : Ecademy, OpenBC, LinkedIn, Soflow, Viaduc, 6nergies

A propos de l’auteur :
Pierre LEONARD est fondateur et administrateur de l’agence de traduction Virtual Words, qui fournit une gamme complète de services linguistiques dans une quarantaine de langues européennes et asiatiques grâce à un réseau mondial de 1500 traducteurs, interprètes, sous-titreurs et autres professionnels du langage.

Améliorez l’ergonomie de votre poste de travail en 7 étapes

Par Sacha Kocovski

Employé, indépendant ou employeur, nous avons tous à cœur de mettre en œuvre les moyens garantissant un maximum de bien-être sur notre lieu de travail.
Voici quelques conseils qui permettront à chacun d’augmenter son bien-être en améliorant l’utilisation de son espace de travail.

1. Ecoutez votre corps
Vous ressentez une douleur au dos, poignets, mains, nuque, épaules ? Il est possible que votre position de travail soit en cause !
Aménagez correctement votre poste de travail et songez à améliorer vos postures.
Si vos douleurs persistent, consultez un spécialiste (ex : médecin du travail) qui vous aiguillera vers le meilleur traitement.

2. Variez vos positions
Afin d’éviter une surcharge trop importante sur une partie de votre corps (dos, nuque, etc.), variez vos postures de travail le plus souvent possible.
Tentez d’effectuer les tâches répétitives de différentes manières : assis, debout et/ou avec des mouvements différents.



3. Soignez votre assise
Veillez toujours à disposer d’une assise adaptée à votre morphologie et à votre travail. Réglez la hauteur du siège afin que vos pieds reposent bien à plat sur le sol et que vos genoux adoptent un angle d’environ 90°.
Vérifiez également que votre dos soit bien soutenu par le siège : reins calés dans le siège, nuque droite, épaules redressées.


4. Soyez à la hauteur
Vérifiez que vos avant-bras soient légèrement surélevés et parallèles par rapport à votre plan de travail.
Afin de minimiser les risques de contracter le syndrome du canal carpien (compression prolongée des nerfs passant par le poignet), essayez de ne pas appuyer vos poignets sur le bord aigu de votre bureau de manière prolongée.

5. Positionnez votre écran
La position de l’écran est primordiale. Afin d’éviter les mouvements de nuque, placez votre écran de sorte que le bord supérieur de celui-ci soit à la hauteur de vos yeux.
De plus, le dos calé dans votre siège, vous devez à peine pouvoir toucher votre écran.
Enfin, positionnez votre écran de sorte qu’aucune source lumineuse (fenêtre, lampe, etc.) ne vienne perturber la lisibilité de l’affichage.


6. Domptez votre souris
Lorsque vous utilisez votre souris, votre bras doit être dans une position confortable. Vérifiez que votre souris n’est pas trop éloignée de vous et que vos bras sont suffisamment soutenus (à l’aide d’accoudoirs réglables par exemple).

7. Variez vos tâches
Pensez à utiliser efficacement la variété de tâches qui composent votre travail. Quittez de temps en temps votre ordinateur pour vous informer d’un projet auprès d’un collaborateur, classer quelques documents ou lire un rapport sur support papier plutôt qu’à l’écran.

Bon Travail !

Pour aller plus loin : Kelly Andrews (2004), Ten tips for improving posture and ergonomics.

En tant que consultant en ergonomie, Sacha Kocovski a fondé ERGOLABS group afin d’aider les entreprises à améliorer leurs produits et systèmes de travail en accordant plus d’attention à leurs utilisateurs.

Etre patron

Par Sophie Januel

Etre patron n’est pas évident, et selon une étude citée dans l’édition de février 2006 du magazine français L’Entreprise, les profils des patrons européens - tous secteurs confondus - oscillent entre autocrate, démocrate ou méritocrate.

Dans La Tribune du 05 décembre 2005, un article signé Sandrine L’Herminier et intitulé «Quel sera le profil du PDG de demain ? » donne la définition suivante : « Le PDG du XXIème siècle sera éphémère, ou il ne sera pas »… Une réponse dans laquelle tout le monde ne se reconnaîtra pas. En effet, les exigences d’un microcosme combinant élite et mondialisation ne correspondent pas nécessairement à la réalité des centaines de milliers de « petits patrons » dont les entreprises constituent le véritable tissu économique européen.

A trop aspirer à des profils standardisés de type « aptitudes normalisées pour gestion de conglomérats mondiaux dans le but de faire de super-chiffres pour le prochain trimestre », on oublie tous les patrons de PME ou PMI qui font tourner la boutique, qui ont une éthique et des valeurs, et à qui incombe la tâche quotidienne de résoudre la quadrature du cercle.

Alors, sortons de ces profils de « maîtres du monde », et tournons-nous plus fréquemment vers les patrons et patronnes qui peuvent servir de modèles - ou à tout le moins de sources d’inspiration et de compréhension - en matière de savoir-être et de savoir-faire en tant que patron.

Dans cette optique, le credo que l’auteur français Jacques Benoît développe notamment dans son ouvrage « Graine d’Ethique » prend toute sa signification : « Etre patron, c’est assurer le management, mais avec un supplément d’âme ».

Ce credo repose en effet sur le sens aigu de la responsabilité d’un patron ou d’un entrepreneur vis-à-vis de ses collaborateurs, et sur son pragmatisme privilégiant le fait de travailler dans la sérénité et l’efficacité, et de donner du sens aux décisions et aux actions.

Toujours selon Jacques Benoît, « la finalité de l’entreprise est avant tout humaine, sociale ». Au-delà des tentatives de récupérations commerciales et « communicantes », l’éthique est avant tout un élément fondateur, un dénominateur commun de l’adhésion et de la construction d’identité chez un individu et au sein d’un groupe. Elle est à la source de la motivation et de l’implication des personnes dans l’écosystème de l’entreprise.

A l’heure actuelle, ce discours est encore considéré comme décalé par certains… Mais du moins a-t-il le mérite d’offrir une alternative à l’attitude privilégiant la gestion purement financière.

A propos de l'auteur :
Sophie Januel dirige Arcseo Office Management, qui prend en charge l’organisation et la gestion externalisée de PME.
Publication initiale février 06 : http://entremetteurdecompetences.typepad.com/ et http://www.enviedentreprendre.com/

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Bonne lecture à tous et à toutes !