Virtual News (Fr)

21 février 2007

« JE FERAIS MIEUX DE LE FAIRE MOI-MÊME ! »

En tant que patron, manager ou entrepreneur, vous avez probablement raison de dire cela… Mais tant que vous réfléchirez dans ces termes-là, vous serez effectivement condamné à tout faire tout seul !

Si vous voulez garantir le succès de votre équipe, département ou entreprise (tout en conservant une vie privée), tout faire vous-même aura inéluctablement des conséquences prévisibles :

  • A la longue, votre santé en souffrira
  • Vous hypothéquerez votre mariage ou votre relation

  • Vous empêcherez vos collègues d’apprendre et de s’épanouir

  • Vous passerez pour quelqu’un qui ne se fie à personne

  • Votre équipe pensera qu’elle ne sera jamais aussi futée que vous

  • Vos employés finiront par s’en aller, voire par passer à la concurrence en emportant - comble de l’horreur - vos meilleurs clients avec eux !

Dans ma pratique professionnelle, mon objectif consiste à libérer au moins 30% du temps des entrepreneurs ou managers. De leur montrer comment déléguer toute une série de tâches de routine, afin qu’ils puissent travailler « sur » leur entreprise en non plus « dans » leur entreprise.

Mais pour gagner ces 30%, il faut qu’ils soient disposés à déléguer ! Certes, c’est plus vite dit que fait. La plupart des entrepreneurs et des managers sont terrifiés à l’idée de déléguer, parce qu’ils sont terrifiés à l’idée que les autres fassent des bêtises. Ce sera vraisemblablement le cas, mais comment l’entrepreneur ou le manager, ont-ils appris ? En commettant des tas d'erreurs !

Le refus de déléguer est ce que j’appelle un « mais ». Les « mais » sont des peurs, et le meilleur moyen de surmonter une peur, c’est de découvrir où est votre avantage. Posez-vous la question : « Que pourrais-je faire autrement si j’avais 30% de votre temps libre de tout problème opérationnel ? » Pensez-vous que votre situation s’améliorerait si vous étiez…

  • En rendez-vous avec un client important ?

  • En train d'identifier de nouveaux clients ou marchés ?

  • De réfléchir à de nouveaux produits et services ?

  • Ou d’examiner des possibilités de partenariats avec d’autres entrepreneurs ?

Rentabiliseriez-vous mieux votre temps ? Sans aucun doute. Alors, que faire ?

Primo :

Dressez la liste de toutes les tâches qui vous ennuient à mourir.
Chiffrez le coût de ces tâches (est-ce un travail à 10 € de l'heure, à 25€ de l'heure ou à 50€ de l'heure ?)

Secundo :

Demandez aux membres de votre équipe qui aimerait voir son nom associé à telle ou telle tâche.
Etablissez un plan d’action, en commençant par les tâches les plus faciles
Laissez votre collègue regarder par-dessus votre épaule, puis regardez par-dessus la sienne, avant qu’il ne reprenne la tâche en sachant que vous êtes là s’il a besoin de vous.

Et voilà le travail ! Un entrepreneur ou un manager ne devrait pas s’occuper des tâches les moins rentables. Jamais, au grand jamais !

Attention : ne confondez pas « déléguer » et « abdiquer ». Vous devez être prêt à aider les autres durant le processus d’apprentissage. Formez-les, guidez-les et conseillez-les. Une fois la première tâche menée à bien (à propos, ne vous étonnez pas de voir que l’autre fait mieux que vous), vous serez prêt à déléguer une autre tâche à un autre employé valorisé, et ainsi de suite jusqu’à ce que vous obteniez vos 30% de gain de temps. Alors, en tant qu’entrepreneur, manager ou chef d’une équipe, vous vous concentrerez sur le travail qui est vraiment le vôtre : la stratégie de votre entreprise.

Ce n’est pas plus compliqué que ça.

Bien sûr, cela prendra du temps, mais il faut parfois accepter de reculer pour mieux sauter. N’oubliez jamais qu’à la clé, il y a 30 % de votre temps mieux rentabilisé. Attendez-vous à être surpris du résultat : vous vivrez plus longtemps - et plus heureux -, votre mariage se portera mieux et pour couronner le tout, vous verrez sans doute ros fondamentaux connaître une croissance équivalente à « vos » 30% !

Faites confiance à ceux qui travaillent avec vous ! D’après mon expérience, ils ne vous laisseront jamais tomber.


A propos de l’auteur :

Basée en Nouvelle-Zélande, Ann Andrews est une consultante spécialisée en gestion des ressources humaines.

Elle est l’auteur de trois excellents ouvrages qui abordent le sujet : “Shift Your But”, “Finding the Square Root of a Banana” et “Did I Really Employ You?”. Elle a également créé la franchise “Teams from Woe to Go”.


Cet article est issu d’une série de documents permettant aux employés et aux managers de parcourir un processus d’apprentissage en six étapes afin de découvrir comment améliorer significativement les résultats de l’entreprise par une meilleure communication interpersonnelle. Ann est joignable à l’adresse anand@woetogo.com, ou via son site http://www.woetogo.com/.

Sensibilité culturelle et conscience de soi

La sensibilité culturelle est la clé du succès dans vos relations internationales. Pré-requis : bien appréhender les spécificités culturelles, et agir en fonction.

Pour beaucoup d’entre nous, ces deux point se résument souvent à se familiariser avec les habitudes et coutumes culturelles, ou les styles de négociation du pays ou de la personne avec qui l’on va être en relation… Mais ce n’est qu’une partie du processus, et certainement pas la plus importante.

Si vous parcourez la littérature qui traite des études interculturelles ou pluriculturelles, vous aurez peut-être l’impression que pour vous mettre à niveau, il suffit de lire quelques articles parlant de la culture ou du pays que vous ciblez, éventuellement d’acheter un rapport sur la manière de faire des affaires et les tactiques de négociation. Pourtant, la démarche est bien plus complexe.

L’inconvénient de cette approche, c’est qu’elle vous plonge d’emblée dans une relation duelle, du type « eux contre nous ». Les Allemands sont comme ceci, les Japonais comme cela… « ils » sont bizarres, différents, autrement.

Au bout du compte, c'est tout à fait contre-productif lorsque vous êtes face à votre prospect ! Etant donné que vous l’avez déjà « étiqueté », vous risquez de passer à côté de petits indices comportementaux qui vont à l’encontre de l’image que vous avez des membres de cette culture.

Plus important : même si ces classifications par pays et par cultures fonctionnent à l’échelle collective, elles sont inefficaces au niveau de l’individu. Par exemple, l'homme d'affaires japonais qui vient vous voir de Tokyo a peut-être effectué la majeure partie de ses études aux Etats-Unis, ce qui a totalement modifié la façon dont il traite et négocie.

A mon sens, le premier pas pour développer sa sensibilité culturelle consiste non pas à découvrir les autres cultures, mais bien à nous étudier nous-mêmes : nos mythes, attitudes, croyances, vues du monde et stéréotypes. Cela peut paraître étonnant, car on pourrait croire que nous nous connaissons très bien, mais c’est extrêmement important car cela nous permet :

1) de surmonter plus aisément les problèmes au cours de réunions avec des hommes d’affaires étrangers
2) de mieux négocier
3) de mieux communiquer

Bref, c’est tout à notre avantage.

Vous allez me dire : « Comment faire pour mieux se connaître ? » Vous serez sans doute soulagés d’apprendre qu’il n’est pas indispensable de méditer sur une montagne pendant vingt ans. En revanche, il importe d’entamer un processus d’analyse personnelle dans vos rencontres avec les autres. Nous avons besoin des autres pour mettre le doigt sur nos "angles morts" et nous faire prendre conscience de notre comportement plutôt que de la manière dont nous percevons celui-ci. Cela peut être aussi simple que de demander aux autres un feedback sur nous-mêmes et notre comportement dans des contextes spécifiques (au travail, à la maison), lire des livres (voir suggestions à la fin de l’article) ou faire des tests d’évaluation en ligne, comme ceux qui se trouvent dans cet article sur l’intelligence émotionnelle.
Cette démarche est sans doute la plus difficile, car elle implique une volonté de changer… Et quelques moments pénibles en découvrant des vérités peu plaisantes sur nous-mêmes. Cependant, une fois passé le cap, les autres étapes du processus – connaissance de la culture, de la politique, de l’histoire et des habitudes du monde des affaires de la culture-cible, ainsi que l’apprentissage de ce qui peut se faire ou non en matière de communication verbale et non-verbale – s’acquièrent facilement.
Suggestions de lectures :

1) When Cultures Collide by Richard D. Lewis, (Nicholas Brealey, 1999).
2) Riding the Waves of Culture by Fons Trompenaars and Charles Hampden-Turner (McGrw-Hill, 1998).
3) Emotional Intelligence by Daniel Goleman, (Bantam, 1997).

A propos de l’auteur :
Neil Urquhart est formateur et consultant en communication et compétences interculturelles. Il aide les particuliers, ainsi que les organismes du secteur public et privé, à remporter de nouveaux marchés à l’étranger. Au cours des 14 dernières années, Neil a vécu et travaillé dans des pays aussi divers que le Japon, le Brésil, l’Allemagne et les Etats-Unis. Il est actuellement basé à Londres.

30 septembre 2006

What a buzz e-day !

Par Cédric Rainotte

Arrivé tout droit des pays anglo-saxons, le viral marketing, « buzz marketing » pour nos amis d’Outre-manche, côtoie de plus en plus les campagnes de marketing classique.

Formidable laboratoire de créativité, royaume des rumeurs créées de toutes pièces, degré zéro de la publicité… Difficile de s'y retrouver au royaume du marketing viral !

Vous avez tous entendu parler des pubs « whassup » (Wazza en français) pour Budweiser, de la promo du Sprite avec la disparition du Gobelin, ou encore des hilarantes saynètes Kiss Cool, sans parler de cette petite vidéo d’un Alien qui danse et chante sur le tube de Gloria Gaynor.

Derrière un nom finalement assez rébarbatif se cache un concept simplissime : plutôt que de draguer le consommateur en lui faisant avaler de force un message, on va le pousser à devenir actif et à faire lui-même la pub du produit en lui donnant l’irrésistible envie de partager sa découverte… Simple mais génial puisqu’en devenant prescripteur il devient, par la même occasion, ambassadeur de la marque ! Contaminé et contaminant…

Ce phénomène de société encore méconnu du grand public il y a quelques années est pourtant de plus en plus utilisé par les sociétés. Utilisation qui peut parfois flirter avec les limites de la légalité, voire même les franchir allègrement en toute impunité.En Belgique, les professionnels se sont d’ailleurs regroupés autour d’une « task force » au sein de l’Internet Advertising Bureau afin de bien encadrer ce domaine et d’éviter des dérapages néfastes pour la profession.

Il faut avouer que les campagnes de marketing viral réussies font notre bonheur d’internaute moyen. Les créatifs ont trouvé un concept porteur, font preuve d’originalité, de créativité et, souvent, n’hésitent pas à utiliser un humour complètement décalé, voire à transgresser certains tabous pour titiller notre curiosité.

Une fois ces éléments réunis, charge à nous de colporter la bonne parole consumériste en nous transférant à tour de bras les meilleurs spots, les meilleures affiches, les meilleurs écrans de veille… Les supports ne manquent pas et, ça marche ! Suggérer, évoquer, donner envie : voilà les maîtres mots du marketing viral.


A propos de l'auteur :
E-entrepreneur de la première heure, Cédric Rainotte a traversé la décennie Internet en surfant sur les nouvelles technologies. Il a notamment fondé les sociétés Cromozone et Barnes & Richardson, où il occupe aujourd’hui la fonction de Chief Creative Officer.
Contact : cedric@barnes-richardson.com

28 septembre 2006

Vivre vite et aimer ça – Pour un meilleur équilibre entre travail et vie privée

Par Heather-Jane Sears

Votre liste de tâches déborde ? Vous terminez toutes vos journées dans la frustration ? Vous croulez sous les courriels et les échéances ? Vous foncez à longueur de semaine et vous manquez toujours de temps ? Pas de panique – cela se soigne.

Bienvenue dans notre monde de vies complexes, d’attentes excessives et de changement frénétique. Même dans le meilleur des cas, le rythme du changement et la prolifération sauvage de l'information sont une source de stress, quelle que soit votre fonction dans l'entreprise.

Heureusement, il existe des moyens très simples pour en finir avec cette impression d’être prisonnier d’un carrousel qui s’emballe. Premier truc : briser le canevas en vous simplifiant – littéralement – l’existence.


Comment retrouver l’équilibre :

  • Pour être sûr d’arriver à tout faire, le mieux est d’en faire moins. Définissez vos priorités
  • Sachez vraiment qui vous êtes, ce que vous voulez… Et ce que cela implique.
  • Simplifiez votre vie et réservez du temps pour vous-même ou vos proches.
  • Identifiez les déséquilibres dans votre vie. Comment affectent-ils les autres ? Et vous-même ?
  • Soyez sélectif dans vos choix, formulez des attentes réalistes pour vous-même et les autres.
  • Qu'est-ce qui compte vraiment pour vous ? Quelle est votre vision de la réussite personnelle ?
  • Soyez plus à l’écoute de vos besoins, faites-vous plus souvent plaisir.
    Mettez-vous au clair sur ce que vous voulez… Puis FAITES-VOUS AIDER!

Comme beaucoup d’entre nous, vous avez peut-être du mal à demander de l’aide, soit parce que cela vous gêne, soit parce que vous avez l’impression qu’une loi tacite vous ordonne de le faire vous-même (personnellement, c’est ce que j’éprouve pour le fitness, le repassage et la récupération de la TVA...) Si vous deviez déléguer, vers qui vous tourneriez-vous ? Combien de temps pourriez-vous libérer ? Comment l’utiliseriez-vous ?

Généralement, la soirée est un moment plus calme que le matin ; profitez-en pour prendre de l’avance. Choisir vos vêtements du lendemain, faire un peu de rangement, parcourir votre calendrier ou votre courrier... Mêmes les petites choses vous aident à vous organiser. Installez des horloges dans toutes les pièces – et surtout dans la salle de bains ! Pourquoi ne pas vous lever ou quitter la maison un peu plus tôt ? Cela vous vaudra quelques minutes de calme avant la première réunion – et vous permettra d’amortir les retards imprévus dus aux embouteillages ou au fait que votre petit bout a encore « perdu » ses affaires…

Etant conseillère en efficacité et coach pour cadres supérieurs, je sais que je devrais faire ce que je dis et m’en tenir systématiquement aux meilleures pratiques... Mais voilà, je ne suis qu’un être humain ! Mon gros point faible, ce sont mes propres finances; comme j’ai horreur du détail, je gagne du temps en payant un maximum de factures automatiquement. Et comme je voyage beaucoup, je m’efforce de tenir le décompte de mes dépenses à jour pour éviter les mauvaises surprises sur la feuille d’impôts. Je trie par mois et par catégorie, et mon comptable fait le reste. Et vous ? Quelles sont les corvées qui vous horripilent ? Tâchez de vous en débarrasser…

Beaucoup de gens performants - qu'ils travaillent dans une grande société ou possèdent une PME - ont souvent l'impression qu'ils doivent tout faire tout le temps pour tout le monde, et ont tendance à en demander trop, tant à eux-mêmes qu'aux autres… Une attitude qui peut mener à l'échec et à la dévalorisation.

Les horaires truffés d’obligations sont symptomatiques d'une existence surchargée. Demandez-vous toujours si une tâche est urgente ou importante (ce n’est pas toujours les deux à la fois !) Pouvez-vous l’accomplir de manière plus flexible ? Ou trouver un moyen plus efficace de vous en acquitter ? Les check-lists permettent de liquider la routine rapidement.
Autre astuce que j’utilise : je prends des rendez-vous tôt le matin afin d’attendre moins longtemps.

Notre manière d’agir est conditionnée par ce que nous avons toujours fait. La façon dont nous gérons notre personne et notre temps est basée sur des habitudes, autrement dit des comportements inconscients automatiques. Des outils comme la programmation neurolinguistique permettent de modifier d’anciens comportements et d’améliorer la gestion de soi et du temps (voir à ce sujet http://www.synergy-global.com/nlp_big_picture.html).

En apprenant à gérer le stress, nous améliorons notre forme mentale et émotionnelle. Sachant qu’il est impossible de modifier le comportement ou les réactions des autres, mieux vaut adapter nos propres réactions et savoir quand il est temps de faire un break. Alors… relax ! Soyez espiègle. Prenez-vous moins au sérieux. Mon mentor me disait toujours que "dans la vie, il n'y a pas que des moments cruciaux"… D'après mes amis, je m'améliore avec l'âge !


On peut généralement modifier une habitude en 3 semaines.
Voici quelques conseils simples et efficaces :

  • Identifiez le comportement à adopter (la PNL est un outil rapide et fiable)
  • Imaginez comment vous pourriez le pratiquer passionnément !
  • Imaginez ce que vous ressentirez, verrez et entendrez en l’adoptant
  • Annoncez publiquement votre intention de changer (jogging ou régime sponsorisé, etc.)
  • Pratiquez le comportement pendant au moins 3 semaines d’affilée… Plus le temps passe, plus c’est facile !
  • Motivez-vous (petits mots, photos) pour garder le nouveau comportement en tête
  • Acceptez d'être un peu mal à l’aise jusqu’à ce que le nouveau comportement s’installe
  • Modifiez votre environnement pour renforcer le nouveau comportement
  • Pensez aux aspects positifs, par exemple aux gratifications à venir
  • Fêtez votre réussite !

A propos de l’auteur :
Heather-Jane Sears est P-DG de Synergy Global,société internationale de conseil spécialisée dans la maîtrise du changement et l’efficacité organisationnelle.
Contact: heather-jane@synergy-global.com

Traduction française: Virtual Words

27 septembre 2006

C’est l’image qui fait vendre - Les premières impressions ont la peau dure

Par le Dr Alan Rae

Très souvent, les décisions d'achat sont fonction des premières impressions de l'acheteur potentiel - des impressions qui sont pratiquement instantanées.

Quand vous rencontrez pour la première fois quelqu’un, passez le seuil d’une maison que vous envisagez d’acheter ou visitez un site Internet, il suffit de quelques secondes pour que votre esprit se fasse une opinion.

Nous utilisons le terme « intuition » pour décrire nos réactions émotionnelles, nos sensations viscérales, des pensées et impressions qui ne sont pas toujours rationnelles. Pour autant, ce qui se produit durant ces premières secondes est parfaitement rationnel : notre esprit devance légèrement le processus décisionnel délibéré et conscient que nous associons généralement au concept de pensée.

Si nous sommes tout disposés à reconnaître l’importance du premier regard quand il s’agit de relations sentimentales, nous sommes nettement moins enclins à admettre qu’il en va de même pour une idée nouvelle, une publicité ou un site Internet.

Vendre un produit, c’est exactement comme passer un entretien d’embauche ou se rendre à un premier rendez-vous. Pour transformer l'opportunité en vente, il faut faire bonne impression auprès de l'acheteur potentiel. Il est crucial de bien comprendre que la majorité des acheteurs opèrent des choix émotionnels.

Si vous faites de la vente en ligne, il est capital que votre site soit attrayant, car c’est la première – et sans doute la seule – occasion que vous aurez d’impressionner favorablement vos clients.

Une première impression favorable les incitera à vous faire confiance en tant que vendeur, ou les encouragera à s’informer sur votre activité. Un site de qualité, à la mise en page soignée, vous présentera comme un interlocuteur crédible et professionnel.

Imaginez que vous postuliez auprès d’une entreprise donnée. Comment vous présenterez-vous à l’entretien d’embauche ? Dans votre plus beau costume, avec une coupe de cheveux bien nette et une démarche confiante.

Pourquoi ? Parce que vous voulez que la première impression vous fasse sortir du lot aux yeux de votre vis-à-vis.

Notre société encourage le fait de rassembler des informations et de peser le pour et le contre afin d’aboutir à une décision rationnelle. Des procédures d’achat complexes sont mises en place dans ce cadre. Mais en vérité, nous prenons des décisions rapides sans même y penser.

Nos cerveaux sont connectés de manière à créer des schémas utilisables à partir de données insuffisantes. C’est une aptitude précieuse quand on chasse le mammouth tout en étant poursuivi par un tigre à dents de sabre… Une aptitude que nous utilisons encore aujourd’hui. Et force est de reconnaître que nos décisions « instinctives » sont souvent les meilleures !

Veillez donc à mettre tous les atouts dans votre jeu en produisant une première impression aussi favorable que possible, car il vous sera très difficile de la modifier après coup.

Les premières impressions ont la peau dure.

Basé sur des idées de Malcolm Gladwell dans Blink


A propos de l’auteur :
Le Dr Alan Rae (AI Consultants) est un expert en marketing féru de nouvelles technologies. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le récent 1Man Brand et MarketOnLine! Il met l'expérience accumulée dans le cadre de sa propre société au service de PME soucieuses d’améliorer leurs performances en termes d’e-business et de marketing.
Contact: Alan.Rae@aiconsultants.co.uk


Traduction française: Virtual Words

08 juin 2006

Six idées clé pour un networking efficace

Par Pierre LEONARD

Encore peu connues dans le monde francophone, les plates-formes de networking professionnel en ligne représentent pourtant une source d’opportunités d’affaires non négligeable.
Au-delà des qualités spécifiques de sites tels que
Ecademy, OpenBC ou LinkedIn, ces plates-formes ont en commun une série de principes qu’il est bon d’appliquer pour exploiter au mieux leur potentiel.

Voici donc six idées essentielles pour tirer un parti optimal de vos activités de networking d’affaires – en ligne ou dans le monde réel.

1 – Votre réseau ne constitue pas votre marché, mais votre accès au marché
Même si certains de vos contacts directs peuvent avoir besoin de vos services, votre réseau vous donne surtout la possibilité de démultiplier la rentabilité de vos démarches commerciales en faisant jouer l'effet de levier.
Par conséquent, ne prospectez pas votre réseau, mais puisez-y les contacts qui connaissent des clients potentiels.

2 - On gagne en partageant
Donner avant de recevoir est souvent la meilleure façon de se faire connaître (et apprécier) par ceux qui pourront vous aiguiller vers des opportunités. Entretenez vos contacts régulièrement, sans chercher à vendre à tout prix : quand ils rencontreront quelqu'un qui a besoin de vos services, c'est votre nom plutôt qu'un autre qui leur viendra à l'esprit.

3 - Communiquer clairement
Vos contacts ne sont pas forcément familiarisés avec votre activité ou votre métier. C'est donc à vous de communiquer clairement en vous mettant à leur portée.Veillez ce qu'ils comprennent bien ce que vous faites ou recherchez, car ils seront ainsi mieux en mesure de vous aider si l'occasion se présente.

4 - Prendre le temps de choyer son réseau
Dans un premier temps, vos contacts ne sont ni des prescripteurs, ni des partenaires, ni des prospects.Ce sont avant tout des êtres humains avec qui vous recherchez une interaction détendue et agréable.Par conséquent, prenez le temps de découvrir leur profil, cherchez à savoir si vous avez quelque chose qui peut leur être utile, et contactez-les (ou répondez-leur) de manière personnalisée.

5 - Participez
La plupart des plates-formes offrent des fonctionnalités de forums ou de blogs.
Participez ! En interagissant sur les fils de discussion ou en publiant du contenu en ligne, vous êtes assurés de faire connaître votre nom et de multiplier ainsi les occasions de contacts utiles.

6 - Le Réseau vous le rendra
Les plates-formes de networking en ligne sont une source multilatérale d'opportunités. Aussi, quand vous donnez un coup de pouce à un contact, n'attendez pas la réciproque de sa part : c'est le réseau qui vous renverra l'ascenseur – et bien souvent, en vous rendant au centuple ce que vous avez donné !

Pour aller plus loin : Ecademy, OpenBC, LinkedIn, Soflow, Viaduc, 6nergies

A propos de l’auteur :
Pierre LEONARD est fondateur et administrateur de l’agence de traduction Virtual Words, qui fournit une gamme complète de services linguistiques dans une quarantaine de langues européennes et asiatiques grâce à un réseau mondial de 1500 traducteurs, interprètes, sous-titreurs et autres professionnels du langage.

Améliorez l’ergonomie de votre poste de travail en 7 étapes

Par Sacha Kocovski

Employé, indépendant ou employeur, nous avons tous à cœur de mettre en œuvre les moyens garantissant un maximum de bien-être sur notre lieu de travail.
Voici quelques conseils qui permettront à chacun d’augmenter son bien-être en améliorant l’utilisation de son espace de travail.

1. Ecoutez votre corps
Vous ressentez une douleur au dos, poignets, mains, nuque, épaules ? Il est possible que votre position de travail soit en cause !
Aménagez correctement votre poste de travail et songez à améliorer vos postures.
Si vos douleurs persistent, consultez un spécialiste (ex : médecin du travail) qui vous aiguillera vers le meilleur traitement.

2. Variez vos positions
Afin d’éviter une surcharge trop importante sur une partie de votre corps (dos, nuque, etc.), variez vos postures de travail le plus souvent possible.
Tentez d’effectuer les tâches répétitives de différentes manières : assis, debout et/ou avec des mouvements différents.



3. Soignez votre assise
Veillez toujours à disposer d’une assise adaptée à votre morphologie et à votre travail. Réglez la hauteur du siège afin que vos pieds reposent bien à plat sur le sol et que vos genoux adoptent un angle d’environ 90°.
Vérifiez également que votre dos soit bien soutenu par le siège : reins calés dans le siège, nuque droite, épaules redressées.


4. Soyez à la hauteur
Vérifiez que vos avant-bras soient légèrement surélevés et parallèles par rapport à votre plan de travail.
Afin de minimiser les risques de contracter le syndrome du canal carpien (compression prolongée des nerfs passant par le poignet), essayez de ne pas appuyer vos poignets sur le bord aigu de votre bureau de manière prolongée.

5. Positionnez votre écran
La position de l’écran est primordiale. Afin d’éviter les mouvements de nuque, placez votre écran de sorte que le bord supérieur de celui-ci soit à la hauteur de vos yeux.
De plus, le dos calé dans votre siège, vous devez à peine pouvoir toucher votre écran.
Enfin, positionnez votre écran de sorte qu’aucune source lumineuse (fenêtre, lampe, etc.) ne vienne perturber la lisibilité de l’affichage.


6. Domptez votre souris
Lorsque vous utilisez votre souris, votre bras doit être dans une position confortable. Vérifiez que votre souris n’est pas trop éloignée de vous et que vos bras sont suffisamment soutenus (à l’aide d’accoudoirs réglables par exemple).

7. Variez vos tâches
Pensez à utiliser efficacement la variété de tâches qui composent votre travail. Quittez de temps en temps votre ordinateur pour vous informer d’un projet auprès d’un collaborateur, classer quelques documents ou lire un rapport sur support papier plutôt qu’à l’écran.

Bon Travail !

Pour aller plus loin : Kelly Andrews (2004), Ten tips for improving posture and ergonomics.

En tant que consultant en ergonomie, Sacha Kocovski a fondé ERGOLABS group afin d’aider les entreprises à améliorer leurs produits et systèmes de travail en accordant plus d’attention à leurs utilisateurs.

Etre patron

Par Sophie Januel

Etre patron n’est pas évident, et selon une étude citée dans l’édition de février 2006 du magazine français L’Entreprise, les profils des patrons européens - tous secteurs confondus - oscillent entre autocrate, démocrate ou méritocrate.

Dans La Tribune du 05 décembre 2005, un article signé Sandrine L’Herminier et intitulé «Quel sera le profil du PDG de demain ? » donne la définition suivante : « Le PDG du XXIème siècle sera éphémère, ou il ne sera pas »… Une réponse dans laquelle tout le monde ne se reconnaîtra pas. En effet, les exigences d’un microcosme combinant élite et mondialisation ne correspondent pas nécessairement à la réalité des centaines de milliers de « petits patrons » dont les entreprises constituent le véritable tissu économique européen.

A trop aspirer à des profils standardisés de type « aptitudes normalisées pour gestion de conglomérats mondiaux dans le but de faire de super-chiffres pour le prochain trimestre », on oublie tous les patrons de PME ou PMI qui font tourner la boutique, qui ont une éthique et des valeurs, et à qui incombe la tâche quotidienne de résoudre la quadrature du cercle.

Alors, sortons de ces profils de « maîtres du monde », et tournons-nous plus fréquemment vers les patrons et patronnes qui peuvent servir de modèles - ou à tout le moins de sources d’inspiration et de compréhension - en matière de savoir-être et de savoir-faire en tant que patron.

Dans cette optique, le credo que l’auteur français Jacques Benoît développe notamment dans son ouvrage « Graine d’Ethique » prend toute sa signification : « Etre patron, c’est assurer le management, mais avec un supplément d’âme ».

Ce credo repose en effet sur le sens aigu de la responsabilité d’un patron ou d’un entrepreneur vis-à-vis de ses collaborateurs, et sur son pragmatisme privilégiant le fait de travailler dans la sérénité et l’efficacité, et de donner du sens aux décisions et aux actions.

Toujours selon Jacques Benoît, « la finalité de l’entreprise est avant tout humaine, sociale ». Au-delà des tentatives de récupérations commerciales et « communicantes », l’éthique est avant tout un élément fondateur, un dénominateur commun de l’adhésion et de la construction d’identité chez un individu et au sein d’un groupe. Elle est à la source de la motivation et de l’implication des personnes dans l’écosystème de l’entreprise.

A l’heure actuelle, ce discours est encore considéré comme décalé par certains… Mais du moins a-t-il le mérite d’offrir une alternative à l’attitude privilégiant la gestion purement financière.

A propos de l'auteur :
Sophie Januel dirige Arcseo Office Management, qui prend en charge l’organisation et la gestion externalisée de PME.
Publication initiale février 06 : http://entremetteurdecompetences.typepad.com/ et http://www.enviedentreprendre.com/

Bienvenue sur ce Blog

Bonne lecture à tous et à toutes !